L’histoire de la commune

Dans l’Antiquité, les terres de la commune actuelle étaient exploitées par différentes fermes dont on a retrouvé des traces dans la plaine de la Salamane, à la sortie sud-ouest du village et aux Tanes Basses sous l’échangeur actuel.

Ces exploitations viticoles des Ier et IIème siècle de notre ère profitaient de la proximité d’une grande agglomération gallo-romaine, place d’échanges et de négoces, située sur la rive gauche du Rhônel à Peyre-Plantade, à environ deux kilomètres au nord-ouest du village actuel.

Au Moyen Âge, deux églises ont été implantées le long d’itinéraires liés au franchissement de la Lergue.
Saint-Martin-d’Aurelas, la plus ancienne, a été édifiée sur une terrasse dominant le Rhônel. Elle bordait un vieux chemin conduisant à Clermont-l’Hérault. Il en subsiste aujourd’hui encore quelques vestiges.
Saint-Pierre, l’église du village actuel, jalonnait quant à elle un itinéraire Nord-Sud qui permettait de rejoindre la basse vallée de l’Hérault.

En 1119 s’est tenue à Brignac (villa Abroniacum) une assemblée judiciaire qui permit à l’abbaye de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert) d’obtenir des droits et revenus à proximité de l’étang de Thau.

En 1341, un accord passé entre le baron de Clermont et la communauté d’habitants de Brignac fixa les limites des deux juridictions.

Celles-ci correspondent peu ou prou aux limites communales actuelles. Le noyau villageois médiéval s’est constitué auprès de son église dans la dépendance des évêques de Lodève. Il était vraisemblablement ceinturé par un fossé ou une petite enceinte.

A partir du XVIIème siècle et surtout au XIXème siècle, un faubourg s’est développé le long de la route de Clermont.

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